Dimanche 10 février 2013.
7h30.
Je n'ai pas faim avec ce que j'ai mangé la veille. Je pourrais très bien ne pas manger, pour "remettre les choses dans l'ordre", quitte à prendre un encas pour ma pause de 10h30 au cas où j'ai faim.
Eh bien non, je mange. Et puis beaucoup beaucoup en plus.
J'aurais pu prendre une photo, j'étais seule au petit déj et personne ne m'aurait embêté sur la question. ça m'aurait sans doute aidé à être plus "clean", à prendre mieux soin de moi.
Eh bien non, je n'ai pas pris de photo. Mais je le ferais la semaine prochaine.
Peut-être même que je prendrais des photos aux repas avec ma famille. ça je ne sais pas encore trop, j'hésite encore. Je pourrais raconter que j'ai une amie en diététique qui fait une micro recherche; qu'elle a demandé à des gens de prendre en photo ce qu'ils mangent; que je n'ai pas le détail de son expérience pour ne pas être influencée (même si ça influence toujours quand même). Eh oui, je me suis imaginé dire cela... Ou bien je pourrais juste dire que je fais une petite introspection sur moi même, histoire d'être vraie. Je ne sais pas, je n'en sais rien. Il y a des gens qui sont embêtants parfois dans ce genre de situation. Alors qu'un petit "clic" dure une seconde... Bref je verrai. En tout cas je prendrai une photo au petit déj du dimanche, ce sera toujours ça. Je vous fais louper les "écossais", ça valait le coup... Le problème c'est que je ne les ai pas appréciés à leur juste valeur, j'aurais pu en manger 3 fois plus doucement, et donc probablement 3 fois moins...
13H.
Je n'ai pas faim avec ce que j'ai mangé ce matin. Repas en famille oblige un peu, mais j'aurais amplement pu me faire une toute petite assiette et la déguster. Eh bien non, je me suis resservie et j'ai mangé un peu trop vite à mon goût.
14h30.
Arrivée chez moi. Je n'ai pas faim, c'est certain.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est "beaucoup moins pire" (j'ai bien conscience du fait que cela ne se dit pas du tout) que d'habitude, d'autant plus compte tenu de mon examen de jeudi (c'est celui qui me stresse le plus de l'année).
Eh oui, d'habitude lorsque je suis chez mes parents c'est bien pire que ça. D'habitude il y a vraiment un paquet de bouchées dont je n'ai aucune conscience. D'habitude il y a des moments où je mange debout devant la porte du four. D'habitude j'ai mal au ventre, il me tire. D'habitude je me sens honteuse. D'habitude je n'ai pas la moindre idée de la quantité avalée.
Donc oui, je prends bien conscience du "boulot" que j'ai encore devant moi, mais tout ne va pas mal.
Mon yogi tea de 14h30 me dit "fast running does not guarantee meeting the destination".
Comme quoi, il n'y a pas le feu, il faut laisser le temps aux choses pour que réellement elles se transforment.
17h20: EME constante.
17h50: je décide de me cuire quelque chose. J'ai déjà tenu mon EME "vachement" longtemps. Visiblement j'ai vraiment besoin de quelque chose.
18h10.
18h20.
Mon petit quinoa ne m'a pas suffi...
18h30: manger plus serait vraiment me faire du mal. Je refuse de me maltraiter comme auparavant.
20h30.
J'ai une boule de stress absolument énorme. J'ai beau me dire "tu fais ce que tu peux jusque jeudi, avec un peu de chance c'est faisable et au pire les rattrapages c'est pas la mort", la boule de stress reste énorme. En plus demain nouveau lieu de stage...
Je me fais un repas du soir, comme ça, pour "être sûre".
Mes examens c'est "le début de la fin", ça ira bientôt mieux là-dessus...
Je me coucherai assez tôt ce soir, et je mettrai mon réveil à 5h du matin. Oui, je crois que j'ai suffisamment de motivation pour cet examen pour pouvoir me lever à cette heure-là pendant quelques jours. Et cette option me rassure un tout petit peu.