Culpabilité au fond de moi.
Hier soir j’ai mangé avec une compulsion très importante. Cela faisait longtemps que je n’avais mangé de cette façon, possédée. Vraiment possédée. Rien à faire, il était trop tard. J’avoue, il y a eu des prodromes. Je n’ai pas pris le recul nécessaire en préventif pour me dire « stop, fais quelque chose, n’importe quoi, arrête-toi, prends soin de toi ».
Je crois que je ne culpabilise pas du tout. Je ne me pèse pas. Je ne me regarde pas très longtemps dans la glace. Ce qui m’importe c'est de me voir avancer sur le chemin que je suis et ce qui s’est passé hier ne me donne pas l’impression d’avoir reculé.
J’ai beaucoup beaucoup de choses dans la tête. Pas assez de temps. Et pas assez d’argent pour faire ce qui me semble bon dans les mois à venir. Tout cela n’est pas tellement un problème. L’essentiel est d’en sortir grandie.
J’ai des questionnements importants dans ma tête et je suis en recherche très active de réponses.
Ce we je prête à ma sœur « Les femmes, la nourriture et Dieu » de Geneen Roth ; et « Manger en pleine conscience » de Chozen Bays (à ce propos j’ai l’ancienne version ; préface de TNH et pas de CD… j’aurais peut-être mieux fait d’attendre un peu… peu importe). Sur le plan alimentaire elle est en rechute très importante. Elle revit ses douloureux 15 ans 10 ans après. Je crois qu’elle serait bien sur linecoaching. Mais elle me reconnaitrait très rapidement. Et ce n’est pas possible. Pas concevable pour moi.
Cette situation me fait culpabiliser… Lui dire d’attendre quelques mois ? Ne plus écrire sur mon blog LC? Auriez-vous une autre idée de compromis ? Ou pensez-vous que je devrais revoir mon anonymat envers ma sœur ?
Merci pour votre aide…